Pourquoi des spectacles à partir de mes livres?

Après la sortie de mon premier album, j’ai été surprise par l’isolement de l’auteur. Cela n’avait rien à voir avec un spectacle où pendant la représentation, l’on sent la chaleur du public et où les spectateurs viennent vous parler dans les coulisses. On n’a pas toujours l’occasion de rencontrer ses jeunes lecteurs et de voir leurs réactions face au livre.

 

Il était important pour moi de pouvoir théâtraliser mon écriture d’album pour voir si je ne m’étais pas trompée et si l’histoire parlait réellement aux enfants.

Depuis plusieurs années, je joue dans les écoles, les bibliothèques, les salons de livre et les festivals et je me rends compte qu’il y a une réelle demande pour ce type de démarche qui rend le livre accessible aux enfants en le traitant de façon ludique.

Suivant les demandes, les spectacles peuvent se poursuivre par un échange avec les enfants sur le livre, son histoire et ses personnages, sur la genèse de sa création et de sa fabrication, sur le travail d’écriture, sur le métier d’auteur…

 

Voici une lettre envoyée par des enfants d'une école d'Ovifat après une représentation du spectacle "Le Phare du bout du monde" à la bibliothèque de Waimes

 

Réponse de Natalie Quintart aux enfants d'Ovifat

                                                                                                                                                                        Le 16 janvier 2009

Chers Clarisse, Adam , Zoé, Léa, Lucie, Lisa, Cassandre, Emilie, Laurent, Inès, Carmen, Ken, Justine, Vladi, Barnabé , Emile et Nicolas


Tout d’abord un grand merci pour votre gentille lettre. Elle me va droit au cœur. Ca fait toujours plaisir d’apprendre qu’on a aimé notre spectacle. Votre lettre m’encourage à écrire de nouvelles histoires.
Excusez-moi de vous avoir fait attendre mais j’ai beaucoup joué le spectacle du Phare en décembre et je n’ai pas eu le temps de vous répondre plus tôt. Et comme vous m’avez posé beaucoup de questions intéressantes, je voulais prendre le temps de répondre convenablement !
Je vais donc essayer maintenant de répondre au mieux à toutes vos questions :


1 Comment avez-vous inventé l’histoire ?

C’est une très bonne question. Mais c’est difficile pour moi d’y répondre. C’est une histoire que j’ai inventée il y a très longtemps. Je suis retournée voir dans mes cahiers et j’ai retrouvé des traces de l’histoire du phare à la date du 16 novembre 1998. Il y a donc plus de 10 ans !
C’est souvent comme ça. Je mets beaucoup de temps pour terminer une histoire. Avant de la trouver vraiment réussie, je mets en moyenne 10 ans. C’est beaucoup, vous ne trouvez pas ? Heureusement que j’écris plusieurs histoires en parallèle.
Les idées viennent vite. Mais je passe énormément de temps pour trouver les bonnes phrases. La difficulté d’écrire un album, c’est que le texte doit être très court.

Je me rappelle que je voulais que cette histoire se passe dans un phare avec des animaux perdus. J’ai toujours été fascinée par les phares. J’en ai visité beaucoup en Bretagne. A l’île d’Ouessant, il y a très beau musée sur les phares et la vie des gardiens de phare. Je crois que c’est d’abord mon amour des phares et de la mer qui m’a donné envie d’inventer cette histoire.

Après, j’ai écrit plusieurs versions. Il existe une autre version de cette histoire illustrée par une autre illustratrice. Mais l’éditeur la trouvait trop compliquée. Pour faire un livre, il y a aussi tout un travail avec l’éditeur. Il faut le persuader que votre projet vaut la peine.
Comme vous voyez, créer un livre est une longue aventure !!!!!


2 Regardez-vous dans d’autres livres pour inventer vos histoires ?

Non, pas vraiment.
Je relis surtout des livres que j’ai aimés et qui me donnent envie d’inventer des histoires.
Je lis aussi des livres pour essayer de comprendre comment l’auteur s’y est pris pour inventer son histoire, quelle a été sa recette ? Ca m’aide aussi dans mon travail de création.

 


3 Comment la dessinatrice fait-elle ?

Ici, c’est Philippe Goossens qui a dessiné mon histoire. Je ne peux pas répondre à sa place. (donner son adresse) Mais, comme nous sommes restés en contact lorsqu’il dessinait, je peux vous dire que ca représente aussi beaucoup de travail pour un illustrateur d’illustrer un album.


4 Donnez-vous des idées pour les illustrations ou laissez-vous faire le dessinateur ?

Il m’arrive de lui donner quelques idées mais avec beaucoup de doigté car il ne faut pas casser son imagination et son plaisir de dessiner.
Parfois il trouve mes idées bonnes et parfois pas du tout.
Mais le plus souvent, j’essaie de le laisser libre en essayant de ne pas dire trop de choses. Ce qui n’est pas toujours facile !
Je suis toujours surprise de voir ce que les illustrateurs me proposent. C’est une partie du travail que j’aime particulièrement : découvrir tout ce qu’ils ont imaginé sur mon histoire.

5 Combien de livres avez-vous écrit ?

J’ai déjà écrit 9 livres.

Je joins ici un petit dépliant qui présente mes livres, avec l’adresse de mon site : www. nataliequintart.be
Si vous voulez y faire une petite promenade, vous êtes les bienvenus.

6 Vous aidez vous d’internet ?

Non . Je n’aime pas travailler à l’ordinateur. En réalité je ne suis pas très douée. J’ai souvent l’impression qu’il me joue des tours. Pour écrire, je préfère m’entourer de livres, de marionnettes, de masques et d’objets divers qui m’envoient leur chaleur et leur énergie positive.

7 Comment trouvez-vous votre imagination ?

Encore une question difficile !!!
Il y a des endroits où mon imagination se met en route.

Quand je promène avec mon chien dans la nature ou même dans les rues. C’est le fait de marcher qui fait jaillir les idées.

Dans mon bain et dans mon lit…

Parfois quand je regarde les gens vivre.

Il y a évidement mes trois enfants qui m’ont beaucoup inspiré. Quand ils étaient petits, je leur inventais des histoires. Je prenais énormément de plaisir à leur raconter. Ils étaient mon premier public. Et grâce à leur réaction, je pouvoir voir si mes histoires avaient des chances de plaire aux autres enfants.


8 Aimez-vous écrire à l’ordinateur ?

Au début, j’écris des idées, des bribes d’histoire, des esquisses de personnages dans des cahiers.
Le plus souvent j’utilise le même stylo qui a déjà 14 ans. Il a une plume en or et il glisse facilement sur la feuille de papier.

Ensuite, quand il me semble que l’histoire est suffisamment construite, quand je sais ce qui va arriver à mes personnages du début à la fin, je commence à travailler sur l’ordinateur. J’écris alors des tas et des tas de versions avant d’être vraiment satisfaite.


9 Allez-vous encore inventer d’autres livres ?

Je suis tout le temps en train d’inventer des histoires. Mais elles sont toutes à des stades différents.
Il y en qui ne sont pas encore terminées. D’autres qui se trouvent maintenant chez des dessinateurs qui vont bientôt les illustrer. D’autres encore qui sont chez les éditeurs qui doivent encore me répondre. C'est-à-dire me dire s’ils trouvent mon histoire intéressante et s’ils sont prêts à l’éditer. …

Voilà, j’espère que j’ai bien répondu à toutes vos questions.
Il m’arrive parfois de venir dans les classes pour expliquer mon travail d’auteur.
Je montre les dessins originaux de l’illustrateur et j’explique les différentes étapes de création du livre. Si le cœur vous en dit je pourrais peut-être venir chez vous.

Encore un grand merci pour votre jolie lettre et à bientôt peut-être.

Je vous souhaite à tous une super année remplie de beaux livres et de belles histoires !

Gros bisous

PS : Pourriez –vous m’envoyer un petit mot pour me dire que vous avez bien reçu ma lettre. Il y a malheureusement parfois des lettres qui n’arrivent pas et je serais rassurée de savoir que vous avez bien reçu la mienne.

 

Voici un portrait de Natalie Quintart paru dans la Revue Lectures de la Fédération Wallonie-Bruxelles, n°181 de mai-juin 2013, réalisé par Isabelle Decuyper

Natalie Quintart : de la création d’album au spectacle-animation
Par Isabelle Decuyper, attachée au Service général des Lettres et du Livre


Petite bio   Natalie, qui es-tu ? Peux-tu évoquer ton parcours ?  Tu évolues dans le monde du théâtre ? Une passion ?


Je suis née à Beloeil le 6 janvier 1961. Toute petite déjà, je me souviens que j’adorais les cours de théâtre organisés à l’école et que je jouais des spectacles dans le garage de mes parents pour les enfants du quartier. À 17-18 ans, j’écrivais déjà des contes pour enfants.
J’ai fait des études de Théâtre à L’I.A.D. (Institut des Arts de Diffusion) et j’ai réalisé mon mémoire sur le théâtre pour enfants. Ensuite, je m’en vais à Paris pour travailler le clown, la comedia del arte, le bouffon et le mélodrame. Il s’agit d’un théâtre qui part plus de la personnalité, qui est plus physique et qui pousse à l’écriture de ses propres spectacles. On s’adresse au public et le « 4e mur » n’existe plus.
Pendant mes études, je fais partie de l’équipe de création du théâtre des Quatre Mains pour lequel je coécris leur premier spectacle pour enfants « Immeuble B23 » dans lequel je joue. Après mes études, je joue aussi dans différentes pièces de théâtre pour adultes et j’apprends à jouer de l’accordéon.
En 1986, je crée mon propre théâtre, « Le Théâtre de L’Oranger », pour lequel j’écris le premier spectacle : « Au Café de la Rose », one woman show théâtro-musical que je tourne un peu partout en Belgique.
Parallèlement à mes activités théâtrales et musicales, je m’intéresse de plus en plus au travail d’écriture.
Je fais des stages d’écriture et suite à ces stages, je me mets à écrire des histoires et des pièces de théâtre.
A cette époque, je travaille à plusieurs adaptations théâtrales de livres jeunesse, « Troubloff », de John Burningham, « Hibou blanc et souris bleue » de Michel Gay et Jean Jouvet…
Je rencontre plusieurs illustratrices et illustrateurs jeunesse comme Geneviève Casterman, Isabelle Jossa, Thomas Pion et Laurence de Kemmeter et je leur propose d’illustrer certaines de mes histoires.
C’est ainsi que je publie mes premiers albums chez différents éditeurs (Mijade, Clavis, La Renaissance du Livre, Grandir, Averbode,…) : Monsieur Édouard et Mademoiselle Nelly (2000), L’Ogre des Toilettes (2002) qui a eu le prix de la Petite Fureur, Madame Ours (2004), Le Grand voyage de Bébé Léon (2006),  Le phare du bout du monde (2008),  Tracpeur (2011) et le tout dernier, fin 2012, Les enfants de la mer.
Ces albums sont traduits dans plusieurs pays : en Belgique, en France, au Canada, en Hollande, en Corée, au Danemark, aux Etats-Unis, en Chine…
Mes histoires prennent aussi la forme de  petits romans édités chez Averbode dans la collection Tirelire et Récits Express, où l’on retrouve : Je me suis transformée en maman, Le pain aux histoires ou encore Auteur malgré lui.
Dans le souhait d’allier mes différentes passions, le théâtre, la musique et la littérature, je crée deux spectacles-animation à partir de mes deux premier albums : « Monsieur Édouard et Mademoiselle Nelly », et « L’Ogre des Toilettes ». Je les joue en Belgique et en France dans les écoles, les bibliothèques, les librairies, les salons de livre, les festivals…
En 2008, je crée, avec le comédien-musicien Alain Delval un spectacle en musique et en images à partir de mon album « Le phare du bout du monde » et, ensuite, nous créons ensemble une nouvelles version de l’Ogre des Toilettes, plus théâtrale et plus musicale. Je tourne toujours ces deux spectacles actuellement, entre autres dans le cadre des Jeunesses musicales.
Enfin, en 2012, je crée en solo deux spectacles-animation avec kamishibai, autour de Madame Ours et de mon dernier livre « Les enfants de la mer », illustré par Anne Brouillard.

Pourquoi as-tu envisagé de créer des spectacles autour de tes albums ?

Parce que j’ai envie, plus que tout, de savoir ce que le lecteur pense de l’histoire. Quand je crée un spectacle, j’ai un retour après chaque représentation, lors des dédicaces des albums par exemple. Pour « Monsieur Édouard et Mademoiselle Nelly », un papa m’a dit qu’il y a beaucoup d’humanité dans cette histoire et un autre m’a dit après « Le phare du bout du monde » que c’était une belle histoire pour les enfants mais qui faisait aussi beaucoup réfléchir les adultes. Après le spectacle, il y a aussi toujours un échange avec les enfants : ils posent des questions et donnent leurs réflexions comme par exemple un enfant qui, après avoir vu « Les enfants de la mer », a dit « Il faut vraiment que les adultes nous fassent confiance ! »

Peux-tu évoquer l’histoire  de ton dernier livre : Les enfants de la mer ?
L’histoire se passe dans un pays plat entouré par la mer. Tous les matins, les enfants partent sur la mer jusque de l’autre côté de l’horizon. Les parents sont un peu inquiets mais ils sont fiers de leurs enfants et les laissent partir. Un jour, la Grande Peur arrive. Pour empêcher les enfants de partir sur la mer que les adultes trouvent dangereuse, les parents vont commencer la construction d’un mur qui sera chaque jour un peu plus grand. En même temps, des mots commencent à disparaître : « histoire », « rire » ou encore « enfant ». Des mots que les parents ne connaissent plus. À la fin de l’histoire, les enfants portent leurs parents sur un bateau et les amènent de l’autre côté de l’horizon…
Il s’agit d’un conte métaphorique, qui permet plusieurs interprétations. Un lecteur m’a dit par exemple que l’horizon lui faisait penser à l’imagination des enfants. Les parents en ont peur mais vont finalement dépasser cette peur grâce à leurs enfants.

Un livre en collaboration avec Anne Brouillard ?
Oui, Je l’ai rencontrée un jour à la Foire du livre et après je lui ai envoyé trois contes. Anne aimait particulièrement « Les enfants de la mer ». Elle aimait cette histoire qui lui parlait vraiment car les enfants sont dans leur monde et les adultes sont dans le leur aussi. Anne prend toujours un certain temps avant que  les projets trouvent une réalisation concrète. Elle a fait de nombreux croquis puis de nombreuses peintures pour chaque scène. Puis, nous avons envoyé le projet à l’éditeur Grandir qui a accepté de le publier.

De la création d’histoires à la création de livres  et / de spectacles, peux-tu nous parler de ton travail ?
Ce qui différencie une création théâtrale par rapport à la création d’un livre, c’est qu’une fois qu’il est terminé, plus rien ne bouge. Au théâtre, les conditions diffèrent à chaque représentation, le public réagit différemment… et il y a parfois une part d’improvisation.
Pour chaque livre, j’écris d’abord une adaptation théâtrale de l’histoire où j’écris des dialogues entre les personnages et où je décris avec précision les diverses actions et déambulations dans l’espace scénique de ces personnages qui à l’origine sont immobiles sur des feuilles de papier. J’essaye en même temps de trouver la meilleure façon de théâtraliser chaque histoire :
Pour l’Ogre des toilettes, par exemple, je joue moi-même l’ogre en personnage clownesque et Arthur, le petit garçon, est représenté par une marionnette ce qui, vu la disproportion de taille, met en évidence la peur et la maîtrise de la peur par rapport à un être différent. Le livre est présent sous forme d’un grand livre cartonné dont les pages servent de décor pour les différentes scènes.
Pour le Phare du bout du monde, nous sommes deux comédiens qui jouons deux personnages qui content l’histoire. Les illustrations du livre défilent sur un castelet comme un album photo qu’on feuillette.
Pour « Les enfants de la mer », je suis seule sur scène. J’explique aux enfants que je suis inventeuse d’histoires, que j’invente des histoires en buvant du thé aux lettres et que cette histoire est devenue un livre. Ensuite, je fais défiler les illustrations sur un kamishibai et tantôt je raconte, tantôt je joue les personnages de certaines scènes. Après le spectacle, j’explique la genèse du livre et je montre des croquis et des peintures d’Anne Brouillard.
Dans chaque spectacle, il y a une grande place accordée à la musique. Elle permet une autre entrée dans le spectacle car elle s’adresse au cerveau droit, siège des émotions. Ainsi, un jour, une institutrice m’a parlé d’une petite fille, qui a toujours du mal à se concentrer, à écouter, et qui est souvent très agitée en classe,… au début du spectacle, elle était agitée, n’écoutait pas, regardait ailleurs… et quand nous avons commencé à jouer de la musique, elle s’est détendue et est entrée dans le spectacle qu’elle a suivi ensuite attentivement jusqu’à la fin.

Un spectacle, c’est aussi  une solide préparation ? Des collaborations ?
Oui, un spectacle demande toute une organisation et bien évidemment des collaborations.  Il y a d’abord l’écriture du texte et des musiques, puis les répétitions et il faut aussi penser au décor, aux accessoires, aux marionnettes qui sont réalisées par Émilie Cottam. Je suis soit seule sur scène ou je joue en duo avec le comédien-musicien Alain Delval.
À chaque représentation, il y a le montage qui dure entre 1h30 et 3h selon l’importance de l’éclairage.  Il faut penser à l’installation dans les salles que l’on ne connaît pas. On dispose d’une structure adaptée avec des toiles noires et nous sommes disponibles pour de petits espaces. On s’adapte aux espaces, comme par exemple certaines bibliothèques qui n’ont qu’un espace réduit..
Deux spectacles  tournent actuellement en Belgique et en France : Le Phare du bout du monde et L'Ogre des toilettes. Ces deux spectacles sont reconnus dans le cadre des Tournées Art et Vie et sont reprises dans les tournées des Jeunesses musicales.
Comme les bibliothèques ont souvent un budget plus limité que les centres culturels, j’ai aussi conçu des spectacles avec kamishibaï où je suis toute seule : l'un à partir des Enfants de la mer ( pour enfants de 8 à 12 ans) et l'autre à partir de Madame Ours (pour enfants de 3 à 8 ans).

Tu réalises ainsi beaucoup d’animations. Peux-tu nous parler des réactions d’enfants ?
Le nouveau spectacle « Les enfants de la mer » a reçu d’emblée un excellent accueil  et j’ai reçu bon nombre de réactions d’enfants qui s’extasient devant les peintures originales d’Anne Brouillard. Les animations après le spectacle sont un travail supplémentaire pour moi mais les mots d’enfants valent l’investissement ! Après l’Ogre des toilettes, un enfant m’a dit : « Moi je sais pourquoi l’Ogre n’a pas mangé Arthur, c’est parce qu’Arthur à des lunettes » ! Et cet enfant portait des lunettes, bien sûr !

Et pour le futur, qu’envisages-tu?
J’espère avoir le temps dans un futur proche de théâtraliser d’autres albums que j’ai écrits comme Tracpeur et Le Voyage de bébé Léon.
Je suis en train de travailler sur une adaptation théâtrale pour Le Voyage de bébé Léon.  Mais l’écriture théâtrale prend pas mal de temps…
Par ailleurs, j’ai encore trois projets d’albums dans mes cartons. J’ignore s’ils sortiront. Il faudrait intéresser des éditeurs mais pour le moment je suis fort prise par mes spectacles.
Ce que j’aime avant tout, c’est sillonner la Belgique avec mes spectacles et mes animations et j’aime beaucoup jouer dans les bibliothèques pour aller à la rencontre de mes lecteurs.
Appel est donc lancé pour que ces superbes spectacles rencontrent encore plus de succès !
Pour bibliographie et infos  : http://www.nataliequintart.be